Jung Mikyung (1960 – 2017) was a modern South Korean novelist.
Life
Jung Mikyung was born in Masan, South Gyeongsang Province. She graduated from Ewha Womans University with a degree in English literature. Jung made her literary debut in 1987 winning the drama category of the JoongAng Ilbo New Writer's Contest with her play Pokseol (폭설 Heavy Snow). She then withdrew from writing for over a decade before returning with the short story "Biso yeoin" (비소 여인 The Woman With Arsenic) in 2001, published in the quarterly Segyeui Munhak. Her works include the short story collections Balkanui jangmireul naege jueonne (발칸의 장미를 내게 주었네 They Gave Me Balkan Roses), Nae adeurui yeonin (내 아들의 연인 My Son’s Girlfriend), Peurangseusik setakso (프랑스식 세탁소 The French Laundry); and the novels Jangmibit insaeng (장미빛 인생 La Vie en Rose), Isanghan seulpeumui wondeoraendeu (이상한 슬픔의 원더랜드 The Strange Sorrow of Wonderland). She is the recipient of the Yi Sang Literary Award and the Today’s Writer Award. Her short story collection, Saebyeokkkaji huimihage (새벽까지 희미하게 Faintly Until Dawn) and novels Gasuneun ibeul damune (가수는 입을 다무네 The Singer Shuts Up), Dangsinui aju meon seom (당신의 아주 먼 섬 Your Very Faraway Island) were released posthumously.
Writing
Korean critic Kim Kyung-Yeon has referred to Jung's work as, "[portraying] a deceptive society full of absurd spectacle, where truth and falseness are intertwined, appearances define nature, and values are destroyed. She shows us the dark side of post-capitalist society through those who struggle to live amidst such absurdity."
Jung earned widespread critical acclaim with her second collection of short stories, They Gave Me Balkan Roses. At once an ironic portrayal of contemporary Korea and an intimate exploration of heartache, alienation, and nostalgia, the author explores the ambition and chaos of urban life, the lives of the lost and damaged souls it creates, and the subtle shades of love found between them.
Peurangseusik setakso is another masterful collection from Jung that explores beneath the surface of everyday life. Stories like "Tainui salm" (타인의 삶 The Life of Others) for example, capture the instant when a perfectly ordinary life suddenly becomes an extraordinary one, not just to others but to the person in question. A 30-year-old man who has been leading a life of conventional success as a thoracic surgeon suddenly declares his intention to become a monk right before his wedding. His stunned fiancée learns that he has also been battling morphine addiction for many years. Even these reasons, however, do not seem enough for her to understand his drastic decision. “Sometimes in life, people make decisions they can’t explain. It’s not that they don’t have a reason, but that they don’t have the words to explain that reason,” the man replies. To take this character’s idea further, it is even more remarkable that Jung Mikyung’s work gives us an accurate portrayal of such moments in life that supposedly cannot be described in words. [1]
References
[1] Korean Literature Now, Vol. 21, Autumn 2013. https://kln.or.kr/lines/reviewsView.do?bbsIdx=1119
El crítico coreano Kim Kyung-yeon se ha referido a su obra como "la descripción de una sociedad engañosa y llena de espectáculos absurdos, donde la realidad y la falsedad se confunden, el aspecto exterior define la naturaleza interior y los valores están destruidos. Nos muestra la cara oscura de la sociedad poscapitalista a través de los que luchan para vivir en ese absurdo".4Ha demostrado ser una experta de la novela tradicional, además de poseer el conocimiento de la sociedad que corresponde a una escritora del siglo XXI. Esto último se puede ver en sus descripciones microscópicas de las normas de la sociedad de consumo, donde el valor de representación de las cosas es mayor que el valor de su utilidad. En su primera novela La vida color de rosa escribe: "No llevan vaqueros, llevan el espíritu libre de Levi's; y no fuman cigarros, aspiran la imagen de macho del hombre de Malboro". Se centra en la tentación que suponen las falsas posesiones, no en la falsedad en sí. En otras palabras, no se detiene en la crítica de los signos y las imágenes de falsedad prevalentes en la sociedad capitalista, sino que yendo un paso más allá, presenta una narrativa dramática de cómo sucumbimos a sabiendas en el deseo de esos falsos signos e imágenes y nos frustramos por ello.
Ese reflejo crítico está más pronunciado en su segunda novela La extraña pena del País de las Maravillas. El protagonista, Yi Jung-ho, confiesa: "El dinero es sangre verde hecho de papel, el dios que me gobierna con una fuerza mayor que la sangre roja que corre por mis venas". Jung-ho es un comerciante de derivados al que le gusta "conducir solo con el pedal del acelerador, sin frenar hasta que llega al destino". Es una representación de la era dominada por la velocidad del deseo materialista. Jung Mi Kyung llama a este imperio materialista creado por el materialismo sin control como "La extraña pena del País de las Maravillas", un mundo que refleja la dura realidad del siglo XXI, donde la gente lucha por el consumo y no la producción, por el exceso y no la falta, y por el placer y no el dolor.
En su obra gusta de utilizar Seúl, más específicamente el distrito de Gangnam, un espacio embebido en el consumismo, como el escenario de sus historias llenas de deseo consumista y extravagancia. El Gangnam que sirve como fondo de muchas de sus historias es la misma definición de "La extraña pena del País de las Maravillas". Una de sus mejores obras, La novia de mi hijo, es una historia sobre diferencias económicas y de clase que es incluso más intensa que el conflicto ideológico entre las dos Coreas. La protagonista de la historia es una madre de Gangnam que está inquieta porque su hijo sale con una chica del lado equivocado de la ciudad, pero su sentido hipócrita del refinamiento le impide manifestar sus preocupaciones. Una vez que lo reconoce, se dice de sí misma: "incluso mis vicios son triviales, mezquinos e innobles". Esta repugnancia que manifiesta hacia ella misma expresa de forma exquisita la crítica a la moral vacía de la burguesía del siglo XXI. Pocas veces visto antes en la literatura coreana, su cuidadoso estudio de la vida y los pensamientos de la burguesía se agrupa en el subgénero de los "relatos de Gangnam", junto con las obras de Jeong Yi-hyun y Seo Ha-jin, una rama relativamente nueva de la literatura coreana.
Le critique coréen Kim Kyung-yeon a affirmé qu'elle « (décrit) une société trompeuse pleine de spectacles absurdes, où la vérité et la fausseté sont entrelacées, où les apparences définissent la nature, et où les valeurs sont détruites. Elle nous montre le côté sombre de la société post-capitaliste pour ceux qui luttent pour vivre au milieu de ces spectacles absurdes »1. L'Institut coréen de traduction littéraire (LTI of Korea) résume le travail de Jung de cette manière : Jeong a prouvé qu'elle était passée maître dans l'écriture du roman à forme traditionnelle ainsi que dans son aptitude à prendre conscience des problèmes de la société capitaliste. On retrouve ces caractéristiques dans ses descriptions microscopiques des normes de la société consumériste. Dans son premier roman La Vie en Rose (Jangmitbit insaeng), elle écrit par exemple : « Ils ne portent pas de jeans, ils portent l'esprit insouciant prôné par la marque Levis : ils ne fument pas des cigarettes, ils fument l'image du macho sauvage prônée par Marlboro ». Jeong se concentre ainsi sur la fausseté de la tentation et sur la fausseté des images. En d'autres termes, elle ne s'arrête pas à critiquer la fausseté des signes et des images répandues dans la société capitaliste, mais va encore plus loin, en présentant comment ses semblables peuvent succomber sciemment et volontairement face à ces faux-semblants et ces images, pour finalement devenir des consommateurs frustrés.
Cette critique est encore plus prononcée dans son deuxième roman intitulé L'étrange chagrin du pays des merveilles (Isanghan seulpeumui Wondeolaend). Le protagoniste Yi Jeong-ho avoue que « L'argent est le sang vert en papier, le Dieu qui règne sur moi avec une force beaucoup plus grande que l'épaisseur, c'est le sang rouge qui coule dans mes veines ». Jung-ho est un trader de produits dérivés qui aime "conduire uniquement plein gaz, jamais aucun freinage jusqu'à ce qu'il atteigne sa destination". Il est une représentation saisissante de l'époque submergée par le désir matérialiste. Jeong décrit cet empire matérialiste qui a perdu tout contrôle dans L'étrange chagrin du pays des merveilles, un monde qui reflète la dure réalité du XXIe siècle où les gens sont aux prises de la consommation, vivant constamment dans l'excès1.Dans son travail Jeong aime utiliser Séoul comme toile de fond, et notamment le quartier Gangnam, un espace englouti par le consommation ("Gangnam" désigne les quartiers les plus riches de Séoul qui se situent au sud du fleuve Han). Une de ses œuvres les plus connues L'amie de mon fils (Nae adeurui yeonin) prend le thème des classes sociales en Corée et la fracture économique qui s'est aggravée avec le conflit idéologique entre les deux Corées. La protagoniste de la nouvelle est une mère habitant à Gangnam, qui est ébranlée de voir son fils fréquenter une fille des mauvais quartiers de la ville, le quartier Gangbuk (au nord du fleuve Han), mais son hypocrisie l'empêche d'exprimer ses préoccupations. Elle se dit alors à elle-même : "Même mes vices sont triviaux, mesquins et ignobles". Son dégoût de soi exprime magnifiquement la critique de Jeong concernant la moralité creuse de la bourgeoisie du XXIe siècle. Rarement étudiée dans la littérature coréenne, cette étude attentive de la vie et des pensées de la bourgeoisie est regroupée dans un sous-genre appelé "Les nouvelles Gangnam" avec les œuvres de Jung Ihyun et de Seo Hajin, une branche relativement nouvelle dans la littérature coréenne.
En 2006, Jeong Mi-Kyeong remporte le Prix Yi Sang pour La nuit, partage-toi, (Bami-yeo, nanwi-eora)
정미경(1960~2017)은 대한민국의 소설가다.
생애
정미경은 1960년 경상남도 마산에서 태어났다. 이화여자대학교 영문학과를 졸업했다. 1987년 《중앙일보》 신춘문예 희곡 부문에 〈폭설〉이, 2001년 문예지 《세계의 문학》 소설 부문에 〈비소 여인〉이 당선돼 작품 활동을 시작했다. 1998년부터 국내는 물론 러시아와 알제리, 튀니지, 모로코 등지를 여행하며 《아프리카의 별》(2010) 등의 여행소설을 쓰기도 했다. 작가는 현대사회의 속물성, 중산층의 불안 등을 일상 서사에서 섬세하게 담아내는 작품을 주로 발표해왔다.
2017년 세상을 떠났다.
작품 세계
정미경은 현대인의 불안과 허위의식, 자본주의와 문명에 대한 비판을 소설의 주제로 다뤄왔다. 삶의 비루함과 부조리한 세계를 작품에서 주요하게 다루면서 날카로운 비판으로 일관하는 것이 아니라, 밀려나거나 떠나거나 사라질 수밖에 없는 존재들의 목소리를 담아내려는 시도를 멈추지 않았다.
소설집 《나의 피투성이 연인》(2004)은 세계의 총체성과 삶의 비극을 주제로 삼은 작품들이 수록된 정미경의 첫 소설집이다. 작가는 농담처럼 계속되는 삶의 비루함을 내밀한 시선과 언어로 담아내었다. 작가는 세계를 구성하는 개인의 삶에 특별한 애정을 가지고 내밀한 시선으로 삶의 징후들을 포착해내었다.
장편소설 《이상한 슬픔의 원더랜드》(2005)는 1980년대를 살아온 젊은이들의 엇갈린 욕망과 그로 인해 훼손된 내면을 그린 작품이다. 80년대 학생운동을 주도했던 사람들과 그들의 주변에서 각자의 욕망을 추구했던 인물들의 이야기는 한 시대를 묘파해낸 작가의 기록이라고 할 수 있다.
소설집 《프랑스식 세탁소》(2013)는 모두 7편의 단편이 수록되어 있다. 작가는 이 소설집에서 안온해 보이는 일상의 이면에 있는 인간의 허위의식을 드러내고, 현실과 이상의 괴리를 자각한 인물들의 고통을 다양하게 그려내었다. 이해할 수 없는 현실과 떠날 수 없는 현재를 살아가는 사람들의 비참을 작가 특유의 언어로 묘사하고 있다.
2017년 갑자기 세상을 떠난 작가의 미발표 장편소설 《당신의 아주 먼 섬》(2018)은 남도의 작은 섬에 얽힌 사람들에 대한 이야기다. 삶의 다채로운 양상들을 세밀하게 묘사하며, 섬을 떠났으나 떠나지 못하는 사람들을 따뜻한 시선으로 담아내었다.
주요 작품
1) 소설집
《장미빛 인생》, 민음사, 2002.
《나의 피투성이 연인》, 민음사, 2004(개정판, 2020).
《발칸의 장미를 내게 주었네》, 생각의나무, 2006.
《내 아들의 연인》, 문학동네, 2008.
《프랑스식 세탁소》, 창비, 2013.
《새벽까지 희미하게》(유작집), 창비, 2018.
2) 장편소설
《이상한 슬픔의 원더랜드》, 현대문학, 2005.
《아프리카의 별》, 문학동네, 2010.
《가수는 입을 다무네》, 민음사, 2017.
《당신의 아주 먼 섬》(유작), 문학동네, 2018.
수상 내역
2002 오늘의 작가상
2006년 제30회 이상문학상