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19 results
  • Novelist Jo Jung-rae, Korea's master of literature, who has a piercing insight on the time periods and history
    English(English) Article

    Arirang TV / January 09, 2017

    We sit down with novelist Jo Jung-rae, whose activities are unprecedented in the Korean and the global literary circles, as he has been very active with his works.  

  • Jo Jeong-nae et son oeuvre
    French(Français) Article

    keulmadang / October 06, 2012

    Qui est Jo Jeong-nae ? À cette question, le philosophe Yves Vargas répond : « un écrivain d’une stature hors du commun qui a consacré sa vie à écrire l’histoire de son peuple au point d’en devenir le symbole vivant. Ses romans parlent de la Corée, mais ils ont une portée universelle… » A son sujet, le journaliste Claude Colombo écrit dans La Croix : « Jo Jeong-nae fait partie de ces intellectuels coréens qui, malgré les doutes et les questionnements, ont su tenir fermement la barre de l’honnêteté et du courage face aux tracas en tous genres. […] De Séoul a Gwangju, de Pusan à Chéju, les Coréens ne s’y trompent pas, [eux] qui plébiscitent une œuvre qui cette année atteint le chiffre record de la 200° réédition. » Le lecteur qui lit le roman-fleuve Arirang découvre ce que fut le drame du peuple coréen écrasé par un régime colonial sans pitié. Ce roman, dans les derniers chapitres, laisse entrevoir la partition de la péninsule coréenne décidée par les Soviétiques et les Américains sans tenir compte de la volonté du peuple désireux de vivre en paix. Après la capitulation du Japon le l5 août 1945, les Coréens purent juste pendant une journée exprimer leur joie pour la liberté retrouvée et crier «Vive la Corée indépendante ! »

  • Une interview de JO Jeong-nae
    French(Français) Article

    keulmadang / January 29, 2012

    Q. En France, vous êtes connu grâce à la traduction de votre trilogie qui couvre presque cent ans de l’histoire coréenne. Quel regard peut-on porter sur une histoire imposée par la force pendant près d’un siècle ?   R. Mes œuvres comprennent cent ans de l’histoire moderne et contemporaine de Corée. Pour quel objectif ? D’abord, les coréens ont connu une misère inégalable au cours de cent dernières années. En tant qu’écrivain, je ne peux pas négliger ce qui s’est passé par le passé si mouvementé. Ensuite, la tragédie que nous avons vécue a été produite par les pays puissants, autrement dit par l’impérialisme. Il n’est pas difficile de prévoir que la structure entre les pays puissants et les pays faibles se répétera au 21ème siècle. Quand cette idée m’est venue, j’ai pensé à laisser un témoignage écrit pour dire non seulement aux Coréens mais aussi aux citoyens mondiaux qu’un tel drame de toute l’histoire de l’Homme ne doit pas se reproduire. J’ai commencé à rédiger la trilogie à l’âge de 40 ans. Quand le travail a été achevé, j’avais presque 60 ans. J’ai pu terminer mon travail au bout de 30 ans, mais j’ai perdu mes cheveux. Lorsque le Salon international du livre s’est tenu à Francfort en 2005, j’y ai participé et j’ai fait une lecture à haute voix. Un animateur allemand m’a posé une question en me demandant quel message je voudrais transmettre aux lecteurs européens à travers ces longs romans qui ont d’ailleurs été traduits en plusieurs langues. Je lui avais donné la même réponse que je vous ai donné tout à l’heure. Vous savez ce qu’il m’a raconté par la suite ? Il s’est excusé. Il a dit que les Allemands se sentent concernés, car ils ont massacré les juifs pendant la deuxième guerre mondiale, alors, ils ont la même responsabilité que les Japonais d’avoir commis ce crime contre l’humanité. D’une certaine manière, on peut dire que l’Allemagne est aussi le pays agresseur de la Corée, a-t-il ajouté. Il a apprécié mes œuvres qui permettent de ne pas oublier la période sombre de l’histoire. Je me rappelle que le public a applaudi. Les Japonais, au contraire, ne s’en sont jamais excusés. Les Allemands reconnaissent leur faute, même si le monde en est au courant, et encore davantage ils se sentent coupable de la colonisation de la Corée par le Japon. En regardant cette scène significative de près, j’étais fier d’être écrivain.

  • Le monde romanesque de JO Jong-nae
    French(Français) Article

    keulmadang / November 22, 2011

    (Mot de présentation dit à l’occasion de la parution du résumé de Arirang et La chaîne des Monts Taebaek aux Editions Orizons). Dans son introduction au roman La chaîne des Monts Taebaek, JO Jong-nae écrit: « Soucieux de savoir à quel point notre histoire a été occultée, je me demande si elle a été étudiée objectivement, comme à travers un microscope ». Ces deux romans-fleuves de M. JO Jong-nae révèlent une réalité autre que celle décrite dans les manuels d’histoire de la Corée.   Face au tragique de la colonisation et de la partition du pays, à la division d’un peuple qui ne demandait qu’à vivre en paix, ceux qui ont écrit l’histoire, ont-ils délibérément fait en sorte que le peuple oublie ces drames vécus par des millions de gens du peuple? Devant la nécessité et la soif de survivre de tout un peuple  confronté aux difficultés de la vie, tant après la libération en 1945, qu’après l’armistice en 1953, n’était-il pas urgent d’oublier le passé et de se remettre au travail pour entrer dans l’ère moderne? En traduisant ces romans, il ne m’appartenait pas de répondre à ces questions. Simplement, je ne pouvais m’empêchait de me demander ce qui s’est passé. Qui savait?  Qui avait intérêt à ce que certains faits soient occultés et oubliés.

  • La littérature coréenne
    French(Français) Article

    keulmadang / October 07, 2012

    La Corée, péninsule d’Asie de l’est coincée entre la Chine et le Japon semble avoir toujours été dans l’ombre de ces pays économiquement et culturellement très puissants. C’est un pays qui possède une Histoire tant passionnante que chaotique

  • Une oeuvre-monde
    French(Français) Article

    keulmadang / November 08, 2011

    L’œuvre-monde,voilà un terme qu’aucun autre mot ne peut mieux définir que ce qu’a été le double travail colossal de cet ouvrage. D’un côté Jo Jong-nae, auteur phare d’un pays et éternel nominé pour le prix Nobel de littérature à qui l’on doit notamment cette double œuvre magistrale qu’est La chaîne des monts Taebaek et Arirang. Et de l’autre, Georges Ziegelmeyer en collaboration avec Byon Jeong-won,qui ont abattu un immense travail de traduction pour nous faire découvrir un visage et une période méconnue de la Corée grâce à leur passion de la langue et de la culture coréenne.

  • Note à propos de Jo Jong-nae et son œuvre
    French(Français) Article

    keulmadang / November 21, 2011

    Jo Jong-nae fait partie des auteurs coréens contemporains les plus populaires. Il est l’auteur le plus lu dans les milieux universitaires, la lecture de ses oeuvres est fortement recommandée. Malgré la longueur de certains de ses ouvrages (dix à douze tomes pour La chaîne des monts Taebaek, Arirang et Hangang) les ventes ont atteint des sommets inconnus jusqu’alors en Corée, 200ème édition en 2007 pour La chainc des monts Taebaek soit plus dc cinq millions cinq cent milles. Arirang, plus de trois millions cinq cern mille. Hangang, plus de un million cinq cent mille. Jo Jong-nae s’attache dans la plupart de ses œuvres à décrire la vie des gens simples de la campagne et brosse un tableau sans complaisance de leur acharnement à vivre, de leur peines et de leur maigres joies. Il raconte dans ses fictions les histoires, les épreuves individuelles et les agonies sociales liées à la division de la Corée en Nord et Sud.

  • Témoigner de l’Histoire et guérir les blessures
    French(Français) Article

    keulmadang / April 19, 2013

    La guerre de Corée est la source d’inspiration de nombreux romanciers. Des écrivains comme Park Wan-seo, Park Kyong-ni, Choi In-hoon, Jo Jong-nae, Yi Mun-yol et Kim Won-il, ont choisi la guerre de Corée comme thème principal de leur œuvre.   La guerre de Corée est la source d’inspiration de nombreux romanciers. Des écrivains comme Park Wan-seo, Park Kyong-ni, Choi In-hoon, Jo Jong-nae, Yi Mun-yol et Kim Won-il, ont choisi la guerre de Corée comme thème principal de leur œuvre. Celle-ci a été dépeinte comme « une guerre fratricide tragique », « une guerre de libération nationale » ou « une guerre par procuration entre Etats-Unis et Union Soviétique », selon l’orientation politique de chacun. Pour les écrivains coréens, pourtant, elle n’est pas un souvenir que l’on pourrait simplement représenter par une position politique sûre. Bien que la guerre soit terminée depuis longtemps, son souvenir perdure dans les mémoires.

  • Jo Jong-nae, la fresque de l'histoire coréenne
    French(Français) Article

    La Croix / August 09, 2007

    Le lecteur curieux de la vie artistique et littéraire de la Corée garde certainement le souvenir ému d'Arirang (1), cette vaste fresque romanesque signée Jo Jong-nae, ayant pour cadre la période tragique durant laquelle le Pays du matin calme eut à subir le joug japonais. Depuis 2004, les Éditions l'Harmattan publient l'autre > de l'écrivain coréen, La Chaîne des monts Taebaek (sept volumes sont d'ores et déjà traduits).

  • Wo der Nebel Schnee von gestern ist
    German(Deutsch) Article

    Frankfurter Allgemeine Zeitung / October 15, 2005

    Die Literatur Koreas, das sich als Gastland der diesjährigen Frankfurter Buchmesse in zahlreichen Lesungen, Symposien und Kulturveranstaltungen präsentiert, ist eng verbunden mit seiner geopolitischen Lage. Als Halbinsel umfangen vom Reich der Mitte, China, und der aufstrebenden Großmacht Japan, war das "Land der Morgenstille" zugleich Kulturbrücke und Spielball der Mächte.