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24 results
  • L’azalée blanche, Yi Ch’ǒngjun
    L’azalée blanche, Yi Ch’ǒngjun
    French(Français) Author Interview

    La Cause Littéraire / January 05, 2015

    Yi Ch’ǒngjun n’est pas complètement inconnu en France – Actes Sud ayant publié six de ses recueils de nouvelles et romans – et L’azalée blanche confirme un talent des plus fascinants. Reconnu comme l’un des auteurs majeurs du XXème siècle en Corée, Yi fait preuve dans ce recueil d’une écriture à fleur de peau, nuancée, reflétant tout glissement imperceptible de la sensibilité des personnages. Le style lui-même mime le mouvement non-linéaire et discontinu d’une pensée qui cherche autant à explorer l’inconscient qu’à raconter une histoire. Quant à la traduction, faite en général à quatre mains, elle réussit assez bien à rendre compte de ces allées-et-venues incessantes, de ces croisements entre les voix narratives et les cadres temporels, même si certaines inégalités dans le registre et la tonalité peuvent être relevées. Il paraît que chaque écrivain a ses obsessions propres, explorées inlassablement à travers l’ensemble de son œuvre. Chez Yi Ch’ǒngjun, elles sont réunies principalement dans la figure de la mère. Tantôt envahissante, tantôt effacée, voire absente, bien souvent le catalyst de l’histoire, la mère est le prisme par lequel les personnages se construisent, et par laquelle nous, lecteurs, comprenons ces personnages.

  • L’HARMONIUM
    L’HARMONIUM
    French(Français) Author Interview

    keulmadang / June 12, 2013

    Dans l’Harmonium, roman de Yi Ch'ôngjun écrit en 1994, un homme se remémore les belles années de son enfance, celles qui virent la construction d’une petite école pour les enfants de Sônyuri, son village natal. Monsieur Chongsôn, désormais père du nouvel instituteur de l’école, trouve dans ce souvenir réconfortant le remède à un quotidien bien monotone jusqu’au jour où son fils vient lui rendre visite. Après les blessures infligées par la guerre, les paysages effacés et les vies détruites,   comment interroger le passé? Comment pour Tongu reconstituer l’histoire de son père ? La confrontation entre la quête de vérité et les souvenirs d’enfance heureux, fait naître une tension entre le père et le fils. Pour le plus jeune des deux, qui n’a pas connu la guerre, les récits oniriques d’une enfance dorée se transforment en propagande communiste virulente. Sur les traces d’un passé démantelé et au milieu des brides de souvenir, il leur faut pourtant saisir les minces occasions de se retrouver; et c’est là, lorsque les faits lointains rapportés par Chongsôn viennent créditer certaines découvertes de Tongu, que l’on voit émerger au prisme de la relation père-fils une tentative de reconstruction du récit national.   « Avec ses précieux souvenirs qui lui revenaient toujours comme un air frais, son fils était pour lui l’indispensable soutient moral dans sa misérable existence »

  • Les Gens du sud
    Les Gens du sud
    French(Français) Author Interview

    LE MATRICULE DES ANGES / -

    partir d'un chant traditionnel et en cinq facettes, Yi Ch'ongjun délivre un hymne à son pays. Douloureux, initiatique, sublime. Chaque pays possède une région, une province, délaissée par le pouvoir central, raillée, stigmatisée pour ses pratiques archaïques. Bref, chaque nation a son lot de bouseux. On les situe souvent au sud, allez savoir pourquoi ? En Corée, la province du Chôlla se positionne à l'extrême sud-ouest. Pendant des siècles, ses habitants prompts aux jacqueries ont été exclus des fonctions d'Etat. Grenier à riz, elle est aussi le berceau d'un chant traditionnel qui remonte du fin fond des temps. Des temps, où des femmes chamanes, pendant de longues heures, improvisaient en se rapprochant le plus près possible du sanglot, pendant que leurs maris les accompagnaient au tambour.

  • Dialogue de sagesse
    Dialogue de sagesse
    French(Français) Author Interview

    keulmadang / June 19, 2012

    Le lecteur, en apercevant Dialogue avec un vieil arbre géant, ne peut manquer d’être intrigué par ce titre empreint de poésie et de sagesse. Il ne sera certainement pas déçu s’il décide de prolonger ce sentiment. Dialogue avec un vieil arbre géant est un ensemble de nouvelles composé par l’un des écrivains sud-coréens les plus célèbres du XXème siècle : Yi Ch’ŏngjun. Avec plus de 100 nouvelles et 13 romans, il se démarque par un style où réflexion philosophique s’allie à poésie des mots. Dans ce recueil Yi Ch’ŏngjun explore les domaines du cirque, du tir à l’arc, de la poterie, de la photographie et de la peinture, puisant dans ces différents arts la matière d’une réflexion philosophique sur l’acte de création et la transmission du savoir. Par une habile construction du récit, faisant de ses personnages les témoins attentifs de l’enseignement d’un maître à son élève, nous voici les lecteurs d’une aventure humaine: l’accomplissement de l’Homme dans l’art.

  • Les gens du sud de YI Ch’ongjun
    Les gens du sud de YI Ch’ongjun
    French(Français) Author Interview

    keulmadang / June 12, 2009

    Les gens du sud regroupe cinq textes écrits entre 1976 et 1981, pendant la dictature militaire.Le premier texte « A la manière de la côte Ouest », inspira le film de Im Kwon-Taek, bien connu du public français, sous le titre La chanteuse de P’ansori, qui depuis, est devenu le titre éponyme du texte. Im Kwon-Taek vient d’ailleurs de tourner une suite, Ch’?nny?nhak, une grue de mille ans, en s’inspirant du deuxième texte du livre des Gens du Sud : « Le vagabond de Sonhakdong ».

  • Crise et perte de l’identité
    Crise et perte de l’identité
    French(Français) Author Interview

    keulmadang / April 19, 2013

    La Corée a connu une période de changement social lors de son industrialisation. Pendant cette période, l’individu s’est peu à peu retrouvé isolé et diminué par l’organisation de la société, les regroupements de population et les mécanismes du développement industriel.

  • VerheiBung und Verrat: Yi Chong-Juns allegorischer Inselroman
    VerheiBung und Verrat: Yi Chong-Juns allegorischer Inselroman
    German(Deutsch) Author Interview

    Frankfurter Allegemeine Zeitung / July 12, 2007

    Der 1939 geborene südkoreanische Autor Yi Chong-Jun gilt als typischer Vertreter der sogenannten 4/19-Generation, welche am 19. April 1960 durch studentische Straßendemonstrationen das korrupte Regime Syngman Rhees zum Abdanken zwang. Doch schon ein Jahr später wurde sie ihrer Freiheitsträume beraubt, als der Staatsstreich Parks im Mai 1961 eine bis 1979 währende autoritäre Herrschaft einleitete.

  • 작가 이청준 '스페인어권 독자와의 만남'
    작가 이청준 '스페인어권 독자와의 만남'
    Korean(한국어) Author Interview

    연합뉴스 / May 13, 2005

    11일 용산구 한남동 단국대에서 '스페인어권 독자와 한국 작가의 만남' 행사가 열렸다. 이 자리에는 소설가 이청준 씨를 비롯해 중남미권 10개국 대사를 포함한 외교관들, 스페인어 전공학자 등 50여 명과 임권택 감독이 참석했다. 

  • Attention à la vague
    Attention à la vague
    French(Français) Author Interview

    keulmadang / March 29, 2012

    Quand on évoque la littérature pour la jeunesse, et qu’on n’est pas spécialiste, on pense invariablement en France aux albums qui depuis la collection du Père Castor, n’ont de cesse d’explorer de nouveaux territoires… pour les  petits.La littérature coréenne pour la jeunesse, lorsqu’on considère tous ces albums traduits en français,  semble être dans une dynamique similaire: développer chez les jeunes enfants un regard sur le monde ouvert, diversifié, riche de  l’histoire et de la culture nationales, dont la reconnaissance est encore récente, au regard de l’anéantissement programmé sous la domination japonaise. Mais un regard tourné aussi vers de nouvelles expériences, liées à l’émergence d’illustrateurs professionnels, soucieux peut-être d’offrir aux enfants dans le cadre de leur éducation esthétique, de nouveaux espaces spécifiques. Floriane Léa publiait dans Keul Madang l’année dernière un portrait des éditions Chan ok, spécialisées dans la traduction de titres spécifiquement  coréens, aujourd’hui ouvertes aux co-productions.¹Pourtant, il ne faudrait pas oublier que la prolixité de la littérature coréenne contemporaine trouve également son public parmi les adolescents lecteurs de manhwas certes, mais aussi de romans: la République de Corée compte dix millions d’enfants et d’adolescents, dont le taux de scolarisation est le premier au monde, le taux d’entrée à l’université de 80 % , et le taux d’ illéttrisme de 1%. Qu’en est-il de leurs pratiques de lecture? Que leur est-il proposé? Comment? Qui sont les prescripteurs? Comment sont sollicités, ou comment naissent les auteurs?

  • Seopyeonje: The Southerners’ Songs | LIST
    Seopyeonje: The Southerners’ Songs | LIST
    English(English) Author Interview

    _list Books from Korea / April 20, 2015

      Seopyeonje: The Southerners’ Songs   on Apr 20 2015 21:33:19 Vol.27 Spring 2015   Seopyeonje: The Southerners’ Songs Yi Chung-jun Ok Young Kim Chang Peter Owen Publishers 2011 170pp. 9780720613599     When the singer had concluded another tan-ga with considerable effort, the traveller made a request. ‘I suppose you are ready for a real song, now that you have warmed up with your tan-ga. How about Chunhyang-ga or Sim Cheong-ga—anything your heart desires, any passage from them—I mean?’ He was now requesting her to sing pansori. However, she was already exhausted—but not from singing songs in preparation for the pansori; she no longer cared whether she had any strength left to go on. As she had become aware that the guest’s breathing was growing increasingly harsh as he listened, she felt a strange flash of foreboding in her sightless eyes, and finally it immobilized all her movements. ‘You have such a deep desire for songs?’ No answer came from the man. He flinched, suspecting she had read his mind. He recovered himself and fixed his sight on her. It was obvious that she did not wish to continue; she needed to rest her voice. ‘I wonder why you have come to enjoy listening to songs so much. I have never met a lover of pansori who does not have a reason for becoming one.’ The singer spoke with conviction. ‘What do you mean by “a reason”?’ He hesitated for a moment, then took a deep breath, struggling to speak. Finally, he decided what he should say. ‘If you ask why I have become so obsessed with songs, there is something in my life that you might think is the cause of it.’ His expression remained withdrawn. When he spoke again, it was in a hollow voice. ‘Yes, there is a reason. I am over forty now and looking wretched. I have been everywhere in this region hoping to find songs. But tonight, meeting your voice this way, I know that all the days of wandering were worth while. I have no regrets.’ ‘My humble songs do not deserve to be heard,’ the singer demurred. A hint of a smile surfaced on his lips as he shook his head. ‘Don’t deny it. There is something delightful and precious in your voice, something I value and cherish above anything I have ever known in my life. I feel that it is for this very dear thing—more than for the songs—that I have searched in vain all my life.’ ‘What is it? What is so very precious and valuable to you?’ She was becoming increasingly agitated and anxious. ‘If you care to listen, I will tell you.’ He began. It was the same story he had recounted years before to the proprietress of Song Pass Tavern in Boseong after he had listened to her songs all through the night. It was the remembrance of a flaming summer sun, a ball of fire that was lost with his childhood and beginning to fade from his memory. Anywhere, anytime he listened to a pansori song, the traveller experienced the heat of that sun beating down on him, the sun of his fate scorching his face and lashes. The man concluded his story calmly, as if it belonged to someone else. ‘My mother died when a bloody lump of flesh in the shape of an infant dropped from her womb, and my stepfather, the songman, could no longer remain in the village. He buried the infant’s mother and left the village with the infant.’ The boy did not believe the songman’s face was the face of the songs, but the flaming sun remained in his consciousness as the true face of the songs. A suffering, pain-ridden face though it was, he could not live a day without it—without feeling its burning heat, his body and soul wasted away. It was in search of this sun of his fate that he had wandered half his life. ‘I needn’t go on telling you what happened to me after that time. You can well imagine the rest. In any event, I have been drifting ever since. Yet I am unable to rid myself of the miserable memory of my childhood. I go from place to place, a god-forsaken beggar of songs. Whenever I listen to pansori singing an image surfaces in my mind of the breaking ocean waves I watched as a child from the soya-bean patch, glistening like fish scales, and I can feel the wind on my face from the deep forest, that cool breeze rising after a short summer rain, washing away the sultry heat. And, more significantly, I see once again the same scorching summer sun that hovered over me with such a horrific intensity that it singed my eyelashes. I tell you now. What I mean is that in your song I meet that sun. Never have I encountered a song that holds a sun as powerful as yours. Now you must understand why I have been so drawn to them.’ Even after he had finished his story his face remained twisted in pain like a man suffering in the sun’s intense heat. The woman’s expression had betrayed no sign of the turmoil in her mind until the traveller’s story came to an end. She sat immobile, desolate, her sightless eyes fixed on the void, her figure bent, exhausted and lifeless like a withered roadside tree under the summer sun, just as when she would come outside and crouch under the tavern’s awning and, turning her empty gaze towards nothing in particular, endlessly wait for something. When the guest had concluded his story the glimmer of a vague foreshadowing that had spun about in her sightless eyes had disappeared completely, leaving no trace. ‘Very well, then, I’ll let you listen to me sing all night.’ She spoke in an effort to soothe him. She adjusted her sitting position and then silently pushed towards him the drum and the drumstick she had been holding against her chest, an indication that if he wanted to listen to her songs he must be willing to accompany her. This was her habit when her customers asked her to sing, and she always trusted their hands. The man seemed to shrink away from her, his eyes clearly showing confusion as he looked at the instruments thrust at him. But her blank eyes pursued him, allowing him no alternative but to accept her terms. ‘I haven’t touched the drum for so long. I wonder whether my accompaniment can match your songs.’ But he realized he could not resist her gesture and drew the instruments slowly to him. And so began the duet of the blind woman and the traveller which promised to last the whole night.   pp. 53 - 58 Twitter Facebook Google Email .