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French(Français) Available

Au Lotus d'Or

Au Lotus d'Or
Title Sub
Histoires de courtisanes
Author
LEE Hyeon-su
Co-Author
-
Translator
Ae-Young CHOE
Publisher
Decrescenzo
Published Year
2015
Country
FRANCE
Classification

KDC구분 > literature > Korean Literature > Korean Fiction > 20th century

Original Title
신기생뎐
Original Language

Korean(한국어)

Romanization of Original
Singisaengdyeon
ISBN
9782367270418
Page
-
Volume
-
Writer default image
  • Lee HyunSu
  • Birth : 1959 ~ -
  • Occupation : Novelist
  • First Name : HyunSu
  • Family Name : Lee
  • Korean Name : 이현수
  • ISNI : 0000000073023562
  • Works : 5
No. Call No. Location Status Due Date Reservation
1 프랑스 813 이현수 신-최 LTI Korea Library Available - -
Descriptions
  • French(Français)

Sous le nom démodé de "courtisane", il va être ici question de la gisaeng (prononcer guissainn' avec un petit g escamoté à la fin), terme qui n'est pas familier à la majorité des lecteurs. Pour le dire en un mot, il s'agit d'une particularité de la culture coréenne qui évoque par beaucoup de côtés la geisha japonaise, mieux connue chez nous puisque son image est apparue dès 1887, sous le nom de gueïcha, dans un roman de Pierre Loti qui eut son heure de gloire, Madame Chrysanthème, et puisque le personnage a été en outre rendu célébrissime par l'opéra de Puccini Madame Butterfly en 1904. La principale différence est que le Japon traditionnaliste s'efforce de conserver une réalité à laquelle la Corée, brutalement contrainte au modernisme, semble avoir renoncé depuis le début de notre XXIe siècle, de sorte que les histoires qu'on va lire mettent en scène sur un mode romanesque autant que romancé ce qu'il faut au minimum tenir pour une espèce en voie de disparition. A vrai dire, le qualificatif "romancé" appelle tout de suite une précision : la romancière coréenne Lee Hyun-su a fait une longue enquête, tant dans les livres que dans les vestiges de la réalité, pour connaître à fond le milieu et les personnages qu'elle allait mettre en scène dans un récit original constitué d'un mélange d'intrigues purement fictives. Si bien qu'on peut tenir ces "nouvelles histoires de gisaengs" - tel est le titre coréen - pour une reconstitution assez vraisemblable de ce que fut partout en Corée un groupe social dont le modèle remonte aux anciennes cours royales. Car les gisaengs étaient à l'origine préposées au divertissement de ce que nous appelons les mandarins, c'est-à-dire les ministres et hauts fonctionnaires sur lesquels reposait l'administration des régimes monarchiques d'Etrême-Orient.

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